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Le Sénégal :Étymologie et Education nationale...

Le Sénégal :Étymologie  et Education nationale...

Étymologie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Étymologie du nom Sénégal.

L'explication de l'origine du nom Sénégal reste controversée. Dès 1850, l'abbé David Boilat, quarteron et fils de signare (riche commerçante métisse), y voyait dans ses Esquisses sénégalaises une déformation de l'expression wolof suñu gaal, c'est-à-dire « notre pirogue ». Très populaire, c'est la version la plus souvent relayée par les médias. Elle est pourtant contestée depuis les années 1960 et plusieurs autres étymologies ont été avancées, par exemple celle qui rattache le toponyme à une tribu berbère du Sahara, les Zenaga. Mais le débat scientifique pencherait plutôt en faveur des Zenaga ou Sanhadja aujourd'hui. En effet certains[Qui ?] disent que le nom vient du berbère signifiant le point de retour des Berbères, syin id noughal.

Éducation[modifier | modifier le code]

L'éducation au Sénégal est l'une des plus avancées sur le continent[réf. nécessaire]. Le Sénégal peut se targuer d'avoir un enseignement de qualité72 avec des équivalences de diplômes des universités étrangères les plus prestigieuses tant en France qu'aux États-Unis.

Ceci permet également des échanges avec des étudiants qui viennent étudier au Sénégal dans le cadre d'études spécifiques sur le pays ou des étudiants sénégalais qui partent à l'étranger afin de diversifier leurs connaissances dans le cadre de recherche.

La population étant très jeune, la demande en formation est très forte sans compter la jeunesse des autres pays africains plus pauvres qui tente de terminer ses études à Dakar.

Malgré un taux de réussite au baccalauréat similaire en 2000 (37,67 %) et en 2011 (38,4 %), le nombre de bacheliers est passé dans l'intervalle de 9 000 à 30 000. Et naturellement, 80 % de ces bacheliers ont cherché à s'inscrire à la faculté, « objet de promotion sociale et de fierté, pour lequel les familles et les étudiants sont prêts à réaliser d'énormes sacrifices », explique le chercheur Olivier Provini, qui travaille sur les réformes universitaires africaines73. Le problème majeur auquel font face ces nombreux bacheliers est l’expression française : durant toute leur cheminement scolaire, ils sont doivent jongler entre le français et la langue nationale, le wolof74.

De nouvelles universités publiques ont été créées à Bambey, Thiès et Ziguinchor et les salaires des professeurs ont été revus à la hausse sous la présidence de Abdoulaye Wade. Ce qui a permis de freiner l'exode des cerveaux universitaires et à encourager le retour de certains qui étaient en Europe, aux États-Unis et ailleurs en Afrique75. L'université de Kaolack va bientôt ouvrir ses portes également sous la présidence du nouveau président de la république Macky Sall. Cette nouvelle université va permettre le dés-engorgement des autres universités du pays mais aussi l'orientation d'un grand nombre d'étudiants. Ceci va aussi permettre le développement des autres régions du pays.

Le Sénégal est membre de l'organisation de la Francophonie (actuellement dirigée par son ancien Président Abdou Diouf, réélu en 2010 à la tête de cette organisation internationale) et est devenu un pays observateur au sein de la communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le Sénégal envisage de devenir membre à part entière de la CPLP[réf. nécessaire] alors que le portugais n'est parlé que par une très faible part de la population. linauguration de la deuxième université de Dakar et celle du Sine-Saloum est prévu début 2017.

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